Michna 3 - Chapitre 6 - Pirkei Avot

Halomed mechavero perek echad o halachah echat o pasuk echad o dibbur echad o afilu ot echat, tzarich linhag bo kavod, shekken matzinu bedavid melech yisra'el, shello lamad me'achitofel ella shenei devarim bilvad, kera'o rabbo allufo umeyudda'o, shenne'emar ve'attah enosh ke'erki allufi umeyudda'i, vahalo devarim kal vachomer, umah david melech yisra'el shello lamad me'achitofel ella shenei devarim bilvad kera'o rabbo allufo umeyudda'o, hallomed mechavero perek echad o halachah echat o pasuk echad o dibbur echad o afilu ot echat al achat kammah vechammah shetzarich linhag bo kavod, ve'ein kavod ella torah, shenne'emar kavod chachamim yinchalu utemimim yinchalu tov, ve'ein tov ella torah shenne'emar ki lekach tov natatti lachem torati al ta'azovu.

Celui qui apprend de son prochain un chapitre, une règle, un verset, un précepte, ou même une lettre, doit le traiter avec égards. C’est ce que nous avons observé chez David, roi d’Israël, qui n’avait appris que deux enseignements d’A’hitofel, et le qualifia de maître, guide et camarade, comme il est dit (Téhilim 55, 14) : « Mais c’est toi, un homme en tout mon pareil, mon guide et mon camarade. » Or, si David, roi d’Israël qui n’apprit que deux choses d’A’hitofel, le qualifia de maître, guide et camarade, a fortiori, celui qui apprend de son prochain un chapitre, une règle, un verset, un principe, ou même une lettre, doit-il lui témoigner de la considération. La considération n’appartient qu’à [ceux qui s’adonnent à] la Torah, comme il est dit (Michlé 3, 35) : « Les sages hériteront de la gloire », et (Michlé 28, 10) : « le bonheur est le lot des justes. » Seule la Torah est le véritable bonheur, comme il est dit (Michlé 4, 2) : « Car Je vous donne d’utiles leçons : n’abandonnez pas Mon enseignement. »